mardi 8 septembre 2015

La lutte contre DAECH sur Internet s'organise

Le gouvernement de Russie a approuvé un projet d'accord avec la Chine relatif à la coopération dans le domaine de la sécurité informatique, a annoncé le site officiel du gouvernement russe.

Les romans de science fiction du passé ont présenté invariablement en rose l'arrivée de l'ère informatique. Cependant la Toile mondiale n'est pas seulement un immense bond en avant dans le développement des technologies, c'est aussi de nouveaux défis. Il s'agit plus particulièrement des cyber-escroqueries, du piratage technologique ou de l'utilisation des technologies web à des fins politiques, notamment à des fins de la propagande du terrorisme ou de l'intolérance religieuse. L'accord russo-chinois préparé à l'issue des consultations avec la partie chinoise est appelé à répondre à ces nouveaux défis à la sécurité liés au développement des réseaux informatiques. Le préambule du document attire l'attention sur la menace d'utilisation des technologies informatiques en vue de torpiller la souveraineté et la sécurité des États et de s'ingérer dans leurs affaires intérieures. D'autres menaces sont liées aux atteintes à l'inviolabilité de la vie privée, à la déstabilisation de la situation socio-économique et politique intérieure, à l'attisement de la haine interethnique et interconfessionnelle.
L'inventaire des menaces démontre que le document est le résultat des débats sur la sécurité informatique menés depuis plusieurs années. Ces discussions sont notamment menées dans l'enceinte de l'ONU. La Russie et la Chine coopèrent avec succès dans le domaine de la sécurité informatique dans l'arène internationale. Elles ont en commun l'idée qu'il est nécessaire d'adopter un code de conduite universel dans ce domaine.
Obama a appelé la Chine à revoir sa politique de sécurité informatique

Tout cyber-escroc ne trouve pratiquement pas de limitations sur le web. Il peut vendre les numéros des cartes de crédit volées se trouvant sur une île lointaine, tandis que les organes de justice se voient obligés d'agir dans le cadre de leur juridiction. Par la signature de leur accord la Russie et la Chine diront au monde à peu près ceci: pour prévenir aussi bien des escroqueries de peu d'importance que des attaques globales menées par des terroristes cybernétiques contre des sites d'infrastructure critiques tous les pays doivent conjuguer leurs efforts pour que le web soit régi par les normes du droit universellement acceptées.

L'Inde renforce son contrôle sur Internet

Le rapport des agences de renseignement du ministère indien de l'Intérieur n’a pas permis à l'Inde de dormir sur ses deux oreilles et de rester à l'écart de la lutte contre la propagation de l’influence de Daesh.
Selon le rapport, le nombre de requêtes de recherche sur l'EI a considérablement accru ces dernières années en Inde, ce qui suscite la nécessité de durcir les mesures contre la propagation d'idées extrémistes, notamment de renforcer son contrôle sur Internet.
"Oui, en Inde il y a des sympathisants des idées islamistes. C'est un grand pays où voguent des idées différentes. Ces gens doivent être surveillés, alors il sera possible de suivre l'évolution de leurs idées pour ne pas manquer le moment. Je crois que nos agences de renseignement ont besoin de renforcer le contrôle sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux… Et comme le terrorisme est un problème commun, il serait utile de renforcer dans ce domaine la coopération avec d'autres pays ", a déclaré l'ancien ambassadeur indien Yogendra Kumar.
Cette initiative du gouvernement indien a immédiatement suscité la désapprobation "des défenseurs des droits de l'homme" occidentaux, les mêmes qui défendent les "gentils terroristes" opérant en Syrie et en Irak.
120 "intellectuels", du genre BHL,  ont signé une lettre adressée aux dirigeants des géants de la Silicon Valley, notamment Google, Apple et Tesla, où ils déconseillent aux entreprises de faire du business avec le les autorités indiennes.
Il est évident que cette lettre est le premier signe d'"une tempête de critiques" qui pourrait arriver en Inde si le gouvernement adopte des mesures strictes afin d'assurer la sécurité de ses compatriotes et de contrer le terrorisme mondial.

Les Anonymous partent en guerre contre Daech sur Twitter

Les pirates informatiques du mouvement hacktiviste Anonymous ont annoncé l'intensification de la guerre contre les militants de l'Etat islamique sur Twitter.
Les activistes d'Anonymous ont publié une liste des pages Twitter utilisées pour la propagande de l'EI/Daech et qui comprend près de 750.000 comptes. Sur certaines pages, les hackers ont publié les images de personnages de manga, tandis que certaines pages ont été bloquées.
Le personnage de manga qui a été choisi par les hackers est une fille qui s'appelle ISIS-Chan, dont le nom coïncide avec celui de l'EI en anglais — ISIS. De cette manière, les hackers espèrent confondre les gens qui cherchent des informations sur l'EI sur internet.

Les activistes d'Anonymous envisagent également d'attaquer les comptes des adeptes de l'EI sur Facebook ainsi que sur leurs blogs, sites et serveurs proxy.
Selon les résultats d'une recherche publiée auparavant, les terroristes de l'EI utilisent pour leur propagande près de 90.000 comptes Twitter
D'après le représentant de l'Institut de dialogue stratégique, Rachid Ali, "les actions d'Anonymous ont un impact à la fois positif et négatif. Cela ne peut pas être une décision à long terme car un simple blocage des comptes n'est pas suffisant. Il faut en changer le contenu".

Les hackers du monde entier font front uni contre l'EI

Des hackers du monde entier s'associent pour lutter contre la présence de groupes terroristes sur le web et en premier lieu le groupe Etat islamique (EI).
Un groupe formé par les hackers, baptisé Ghost Security, surveille notamment les activités des terroristes sur Internet et recherche des informations sur les éventuelles attaques terroristes.


Hannibal GENSERIC