mardi 17 janvier 2017

Génétique. Les faux Arabes d'Afrique du Nord

Dans notre article "Génétiquement, les Maghrébins ne sont pas des Arabes", nous avions écrit :
"Le Fantasme. Alors que la vaste majorité des Tunisiens (98 %), et des autres Maghrébins, s'identifient culturellement aux Arabes, des études scientifiques tendent à indiquer qu'ils seraient ethniquement plus proches des Berbères qu'ils ne le sont des Arabes."
Des études récentes démontrent qu'il en est ainsi pour toute l'Afrique du Nord, y compris l’Égypte et la Libye. Inversement, des pays qui rejettent toute affiliation arabe, comme l'Iran, sont majoritairement arabes.  
Enfin, les conquêtes "arabes" en Europe sont, en réalité, des conquêtes berbères. Les Sarrasins étaient des Berbères islamisés, et non pas les "Arabes d'Andalousie" !
Dans l'étude ci-dessous, la désignation génome "nord africain"  signifie génome berbère.

Proverbe Chinois

Et si la science et la génétique faisaient tomber les derniers mythes éculés, la falsification de l’histoire, les dénis identitaires. Et si la science, pouvait rassembler plutôt que diviser, réconcilier les humains avec leur passé, couper l’herbe sous le pied des islamistes menteurs (pléonasme), sournois, marchands de facéties, politiciens véreux. 
Tous ceux qui gouvernent le Maroc, la Mauritanie, l'Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Égypte, ont gardé dans leurs gênes authentiquement berbères, une soumission pathétique aux conquérants arabes du septième siècle. Depuis cette époque, pour gouverner, il fallait impérativement se dire "Arabe", courber l'échine devant Damas ou Bagdad, capitales de l'empire arabe. Les rares parenthèses de gouvernance authentiquement berbère sont négligées, sinon décriées. C'est ce qu'on appelle "le syndrome de Stockholm" [2].
Le projet Genographic project (Reference Populations – Geno 2.0 Next Generation) vient nous livrer (et nous délivrer d’une tromperie) les résultats d’une étude menée depuis plusieurs années, sur des groupes de populations sur les quatre continents. 
Égypte
Arabie
17%
Diaspora juive
4%
Afrique de l’Est
3%
Afrique du Nord
68%
Asie Mineure
3%
Europe du Sud
3%



Au fur et à mesure que les populations anciennes émigrèrent d'Afrique, elles passèrent à travers l’Afrique du Nord-Est vers l’Asie du Sud-Ouest. Les composantes de l'Afrique du Nord et de l'Arabie en Égypte sont représentatives de cette ancienne route migratoire, ainsi que les migrations ultérieures du Croissant Fertile vers l'Afrique avec la propagation de l'agriculture au cours des 10.000 dernières années et les migrations arabes du VIIe siècle avec la propagation de l'islam. La composante de l'Afrique de l'Est reflète vraisemblablement un mouvement localisé vers le haut du Nil navigable tandis que les composantes du Sud de l'Europe et de l'Asie Mineure reflètent le rôle géographique et historique de l'Égypte en tant qu'acteur historique de la croissance économique et culturelle dans la région méditerranéenne 

Iran


Bien qu’on ait toujours considéré l’Iran, ex Perse, comme un pays non arabe, il s’avère que génétiquement les Iraniens sont Arabes à 56%, les autres composantes génétiques sont très minoritaires.
     Arabie
     56%
     Afrique de l'Est
     4%
     Afrique du Nord
     2%
     Asie centrale
     4%
     Asie Mineure
     6%
     Europe du Sud
     2%
     Asie du Sud
     24%

Les grandes composantes de l'Arabie et de l'Asie du Sud trouvées dans notre population iranienne de référence reflètent ces modèles anciens. Les composantes de l'Asie Mineure et de l'Asie Centrale sont probablement arrivées par les migrations de groupes originaires des régions situées plus au nord, comme les Turcs et les Mongols. La Route de la Soie peut également avoir servi à disperser les tendances génétiques asiatiques plus au sud et à l'ouest
Liban

     Arabie
     44%
     Diaspora juive
     14%
     Afrique de l'Est
     2%
     Afrique du Nord
     11%
     Asie Mineure
     dix%
     Europe du Sud
     5%

Comme certaines populations anciennes émigrées de l'Afrique, ils ont passé d'abord par le Moyen-Orient en route vers l'Eurasie. Certaines populations sont restées au Moyen-Orient et au fil du temps ont développé des modèles génétiques uniques. Le mélange d'Arabie, d'Afrique du Nord et d'Asie Mineure est unique dans cette partie du monde. Les composantes de l'Arabie et de l'Afrique du Nord reflètent des modèles anciens de colonisation et d'interaction dans la région, tandis que la Route de la Soie peut avoir servi à ajouter des profils génétiques plus au nord et à l'est.

Tunisie

     Arabie
     4%
     Afrique du Nord
     88%
     Europe du Sud
     5%
     Afrique occidentale et centrale
     2%
L'emplacement de la Tunisie sur la Méditerranée en Afrique du Nord contribue à sa grande diversité génétique. En majorité d'Afrique du Nord, il existe aussi des composantes clairement européennes et arabes. La composante arabe est arrivée probablement en deux vagues, l'une avec l'arrivée de l'agriculture du Moyen-Orient, il y a environ 8.000 ans, et l'autre avec la conquête islamique du VIIe siècle. Les Tunisiens ont également des composantes d'autres régions d'Afrique, comme l'Afrique occidentale et centrale.
Conclusion
D’abord, l’étude nous révèle que plusieurs pays, considérés comme Arabes, ne le sont que peu ou prou. C’est le cas de l’Égypte, que le génome de sa population avec 68%, désigne clairement comme une nation Nord-Africaine, au même titre que la Tunisie, l’Algérie, la Libye ou le Maroc. Au fait, elle n’est arabe qu’à 17% et même un peu juive à 4% !
La Tunisie, quant à elle, choisie comme représentant le Maghreb, est à seulement 4% arabe, à 88% Nord-Africaine et à 5% européenne. Génétiquement, la Tunisie est plus européenne qu'arabe !!
Le Liban, comme on peut s’y attendre, est l’un des peuples les plus hétéroclites au monde. Il comporte 14% de génome Juif, 11% du génome Nord-Africain, et  44% de génome arabe!

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Autres surprises : le génome nord-africain se retrouve sur quatre continents : Afrique, Europe, Asie, et… en Amérique latine !
Une autre révélation renversante est l’absence totale du génome arabe dans des pays où était admise leur présence, pour des raisons religieuses, comme en Espagne, au Portugal, en France et en Afrique subsaharienne (Sénégal et Nigeria). C’est d’ailleurs dans ces contrées, où s’était propagé l’Islam, que la présence du génome nord-africain est la plus forte. C’est ainsi que les Ibériens (Espagnols et Portugais) ont 9% de part du gène Nord-Africains et tenez-vous bien 0% de gêne arabe. La Sardaigne 11%, le Sénégal avec une grande part de 12% et Yarubans (Nigeria) 3% d’ADN Nord-Africain,
Une dernière révélation est la présence surprenante de génome Nord-Africain sur le continent américain et notamment celui du Sud. Cela appuie la théorie selon laquelle les Berbères, auraient pu atteindre le continent des Amériques bien avant les colons Européens au 15e siècle [1], mais également, la présence d’équipages berbères au sein de l’expédition de Christophe Colomb, et des conquistadors partis des Îles Canaris. C’est ainsi que l’on retrouve 5% d’ADN Nord-Africain chez les Argentins, et 6% chez les Colombiens.
On retrouve également l’ADN d’Afrique du Nord dans les Bermudes, Chez les Mexicains, les Péruviens 3%, les Mexicains Américains 4%, à Puerto-Rico 3%, en Grèce 3%, en Iran 4%, en Italie et en France (2%), au Kenya et en Éthiopie avec 4%. Cette découverte bouche un coin aux adeptes du Maghreb Arabe  qui enseignent à nos enfants que les Maghrébins sont à 80% arabes et à 20% de "mélanges".  
D'ailleurs, bien avant les études génétiques récentes, des chercheurs avaient déjà conclu que les populations maghrébines ne sont "arabes" que par la langue officielle (l'arabe littéral) imposée à l'école et dans les médias. 

Voici ce qu'écrit wikipédia :
" Selon Gilbert Meynier, la population Nord Africaine serait principalement berbère bien qu'officiellement elle est de majorité arabe. En effet, si l'apport des Arabes en Afrique du Nord n'est pas aussi important sur le plan démographique qu'il n'est déterminant sur les plans linguistiques, culturels et religieux, les Arabes arrivés à partir du VIIe siècle avec les invasions musulmanes, ont contribué à convertir à l'islam l'Afrique du Nord après plusieurs années de guerre, malgré la résistance et les combats de la Kahena et Koceila. L'apport démographique arabe est beaucoup plus significatif à partir du XIe siècle, lorsque le pouvoir des chiites Fatimides envoya, dans le but de réprimer des dynasties berbères ayant proclamé leur indépendance, certaines tribus arabes telles que les Hilaliens et les Banu Soulaym.
Les estimations en termes de déplacement de population vont de 80.000 à 200.000 ou 250.000 Arabes. Comment alors, 100 à 200.000 Arabes peuvent-ils « arabiser » plusieurs millions de Berbères ? C’est matériellement et génétiquement impossible. Il serait plu juste de dire que la petite minorité arabe a été berbérisée.
Selon Charles-André Julien, les actuelles populations arabophones, majoritaires au Maghreb, seraient en grande partie berbères. Selon l'historien Gabriel Camps, les « invasions hilaliennes » ont été « d'un poids insignifiant sur le plan démographique, mais déterminant sur les plans culturel et socio-économique. » De nos jours, l'arabe littéral est la langue officielle des pays du Maghreb, c'est-à-dire la langue des médias et de l'école."

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AUCUN de ces pays n'est  arabe !



Tout  au  long  de  l’histoire,  des  grands  flux migratoires  nord-sud  et  est-ouest  ont  existé.  Arnaiz  Villena  et  Al.  (1999  a,b)  rapportent  que  le  berbère se  parlait  des  Iles  Canaries  (Guanche)  jusqu’à  l’Égypte,  et  de  la  côte  sud  de  la  Méditerranéenne  jusqu’à l’aire  subsaharienne.  Les  peuples  berbères  ont  été  forcés  à  émigrer  vers  6.000  ans  avant  J.-C.,  lorsque les  conditions  hyper  arides  du  Sahara  se  sont  établies.  Ils  se  sont  dirigés  vers  les  Iles  Canaries,  vers  le Proche  Orient,  vers  la  péninsule  ibérique  et  vers  les  îles  méditerranéennes.  Les  populations  d’Afrique du  Nord  pourraient  aussi  avoir  peuplé  certaines  régions  de  l’Europe  du  Sud  et  traversé  le  détroit  de Gibraltar  à  une  époque  où  il  n’était  pas  encore  sous  les  eaux  (Chabaani  et  Cox,  1988).  Une  partie  du patrimoine  génétique  et  culturel  des  ibères  est  due  aux  Berbères.  La  langue  basque  est  très  apparentée avec  le  berbère  (Arnaiz  Villena,  1999).
NOTES
Hannibal GENSERIC