dimanche 18 décembre 2016

Un lanceur d'alerte de la NSA affirme que les piratages du DNC ne proviennent pas de la Russie mais des agences de renseignement US

Un lanceur d'alerte de la NSA affirme  que les messages piratés d'Hillary Clinton sont facilement accessibles par le NSA et le FBI pourraient facilement les consulter s'ils le souhaitaient réellement. Il suggère également que les piratages du serveur du Comité national démocrate n'a pas été fait par la Russie, comme la CIA, Obama, et Clinton le prétendent, mais probablement par un agent des services secrets américains mécontent.

William Binney, l'architecte du programme de surveillance de la NSA, a démissionné le 31 Octobre 2001 après avoir travaillé pour l'agence pendant plus de 30 ans. Il pense qu'un travailleur du renseignement peut avoir piraté les courriels du DNC en raison des inquiétudes à propos de l'indifférence d'Hillary Clinton au sujet de la sécurité nationale et de l'utilisation d'un serveur de messagerie personnel et ses mensonges continus au sujet de son activité. Une fois que l'accès a été établi, impossible de savoir où l'information a pu aller.
Le narratif "Poutine l'a fait" est une fable utilisée pour influencer les électeurs afin qu'ils se dirigent vers l'agenda va-t-en-guerre de Clinton.
Lors d'une émission de radio, il a mentionné qu'il y a de nombreuses questions restant sans réponses concernant les e-mails piratés du DNC et le journal réseau disponible à la NSA.
Binney explique qu'il n'y avait pas de preuve liant les prétendus piratages russes de Wikileaks, et il qu'ils auraient accès à ces informations via les journaux réseau. "Donc, si le FBI voulait vraiment les avoir, ils pourraient les obtenir dans cette base de données dès maintenant», dit-il.
Il trouve leur réticence à parler de cette question très suspecte.
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Le VIPS réfute la thèse “USA-2016 manipulée par les Russes”

Le Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS), un groupement hautement qualifié d’anciens officiers du renseignement US dont nous avons plusieurs fois publié les interventions sous forme de “mémorandum” communique cette fois son mémorandum sur la thèse de la manipulation des élections USA-2016 par la Russie ; pour nous, il s’agit, au vu des spécialistes qui la composent et de leur attitude de neutralité politique, de la source ouverte non politisée la plus fiable sur cette affaire. Le VIPS rejette catégoriquement la thèse d’une manipulation russe en montrant qu’il n’y a pas eu détournement de matériels informatiques (hacking), mais “fuites” (leaking) à partir d’une source disposant du matériel du Democratic National Commission (DNC), soit de la part d’une source au DNC lui-même, soit de la part d’une source à la NSA ou d'une source ayant accès au matériel de la NSA qui est la seule organisation US pouvant collecter et stocker le matériel du DNC (comme tout matériel de cette sorte). Ce mémo, publié par ConsortiumNews le 12 décembre, est signé, au nom du VIPS, par les membres suivants du VIPS qui ont travaillé sur cette question :
William Binney, former Technical Director, World Geopolitical & Military Analysis, NSA; co-founder, SIGINT Automation Research Center (ret.)
Mike Gravel, former Adjutant, top secret control officer, Communications Intelligence Service; special agent of the Counter Intelligence Corps and former United States Senator
Larry Johnson, former CIA Intelligence Officer & former State Department Counter-Terrorism Official
Ray McGovern, former US Army infantry/intelligence officer & CIA analyst (ret.)
Elizabeth Murray, Deputy National Intelligence Officer for Middle East, CIA (ret.)
Kirk Wiebe, former Senior Analyst, SIGINT Automation Research Center, NSA (ret.)

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