jeudi 25 février 2016

SYRIE. Nouveaux plans d'invasion arabo-turcs



La réalisation d'une invasion massive [1] de la Syrie provoquerait une réponse nucléaire tactique par la Russie, les Saoudiens et les Turcs ont donc changé de stratégie: neutraliser la Russie d'abord, puis prendre Damas d'un seul coup, avec des troupes envoyées secrètement en tant que touristes à l'intérieur des pays voisins!
Leur nouveau plan consiste à commencer par neutraliser les défenses russes en Syrie), puis prendre la Syrie en attaquant directement Damas.
Les données ci-dessous proviennent d'informations crédibles, fournies par le Pentagone, à une chaîne radio new-yorkaise connue pour son sérieux : superstation95


La carte ci-dessous vous donne une mise en page de la zone concernée:

Les pays du Golfe demandent à leurs citoyen de quitter le Liban IMMÉDIATEMENT

Est-ce que l'Arabie Saoudite et la Turquie vont finalement attaquer Damas en passant par le Liban et par la Jordanie ? Le récent «cessez le feu» par les États-Unis et la Russie est peut-être une tactique, une ruse américaine pour permettre le repositionnement des forces de la "Coalition arabe contre le terrorisme" et la Turquie. Est-ce que les Russes vont se laisser abuser ?
Alors que les Émirats Arabes Unis interdisent tout voyage au Liban, le ministère saoudien des Affaires étrangères a demandé mardi aux citoyens saoudiens de quitter le Liban accusé de prendre des positions hostiles envers l'Arabie saoudite.
Les Émirats arabes unis ont donc interdit mardi à tous leurs ressortissants de voyager au Liban et ont également décidé une réduction drastique de leur présence diplomatique à Beyrouth.
Elles ont été annoncées quatre jours après l'annonce par Riyad de l'interruption d'un programme d'aide de trois milliards de dollars à l'armée libanaise et de la suspension d'un autre milliard de dollars au profit des forces de sécurité libanaises.
A ceux qui sont obligés de rester au Liban, le même porte-parole a conseillé d'être «prudents et de rester en contact avec l'ambassade saoudienne à Beyrouth pour une éventuelle assistance».
D'autre part, il y a quelques jours, la Turquie, la Sinistre Arabie et d'autres pays arabes de la "Coalition des Chameliers" ont décidé du  redéploiement des sous-marins, dans l'est de la  Méditerranée, certains vers l'ouest de Lattaquié, en Syrie, et d'autres vers le sud-ouest de Tartous, en Syrie. Ces deux endroits sont l'emplacement des bases russes et des troupes à l'intérieur de la Syrie.
Il est largement admis que ces sous-marins visent les navires russes qui sont équipés avec le système anti-missile avancé S-300 ou S-400.
Lors de la réception d'un ordre d'attaque, ces sous-marins tireront des torpilles sur les navires russes patrouillant en Méditerranée près de la Syrie et incendieront ou couleront  les navires russes amarrés dans Tartous et Lattaquié, dans le but  de neutraliser les capacités anti-aériennes de ceux navires.
Comme les Turcs, les Saoudiens et d'autres pays de la "Coalition des chameliers" ont tous des sous-marins, il n'y aura aucun moyen de savoir quelle est la nation responsable des tirs de torpilles contre les navires russes.
Une fois que les navires russes en patrouille et ceux dans les ports sont désactivés, il y aura un trou béant dans les défenses aériennes protégeant la Syrie. A ce moment-là, les avions de guerre arbo-turcs basés à Incirlick lanceront leurs attaques en Syrie.

Des touristes très particuliers envahissent la Jordanie et le Liban

En préparation de ce nouveau plan, depuis plus d'une semaine, des milliers de soldats de la "Coalition des chameliers" ont voyagé  discrètement en petits groupes, comme des «touristes» au Liban et en Jordanie.
De son côté, l'allié israélien des "Chameliers"  a travaillé tranquillement avec la Jordanie et l'Arabie saoudite pour préparer le terrain à une grande force de troupes arabes qui va utiliser le PLATEAU DU GOLAN pour attaquer la Syrie par le nord.
Notre source au Pentagone nous a dit "Il est dans l'intérêt d'Israël de renverser Assad car, ce faisant, ils arrivent à conserver définitivement le plateau du Golan, qui pendant des années, est resté seulement un territoire occupé."
Pendant le même temps que les "touristes" envahissent le Liban et la Jordanie, des navires chargés de conteneurs d'armes et de fournitures, ont traversé le canal de Suez pour aller décharger au Liban des conteneurs d'armes et de munitions , qui sont immédiatement transférés vers des entrepôts en dehors de Beyrouth et proches de la frontière syrienne. Les troupes secrètes déguisées en "touristes", seront alors appelées à venir aux différents entrepôts pour ramasser les armes qu'ils utiliseront.

OBJECTIF: DAMAS


Damas est à seulement 60 miles de Beyrouth, et à environ 80 miles du plateau du Golan.

Selon nos sources, il y a déjà plus de trente mille soldats secrètement l'intérieur du Liban et leur nombre augmente d'heure en heure.

En outre, on nous dit qu'il y a plus de cinquante mille hommes de troupes à l'intérieur de la Jordanie, qui remplissent déjà tous les hôtels et les appartements à louer dans toute la région Amman.

Bien sûr, il y a encore environ 150.000 soldats dans le nord de l'Arabie Saoudite pour leur "exercice militaire."

Avant que les attaques commencent, la Turquie déplacera des troupes à travers la frontière syrienne près d’Azaz et commencera les combats pour attirer les forces syriennes et russes vers cette zone. Alors que ces combats s’intensifient, les troupes venant du  Liban, de Jordanie et d'Arabie Saoudite seront tranquillement sur la route, au nord, en Jordanie.

Selon nos sources, les troupes secrètes passeront d'Amman, en Jordanie, vers le plateau du Golan, avec ordre d'attaquer Damas du Sud. Leurs collègues de Beyrouth se déplaceront pour attaquer Damas de l'ouest. Dans le même temps, le solde de 150.000 soldats saoudiens se déplaceront d'Arabie Saoudite en Jordanie, en traversant la Syrie pour frapper Damas de l'Est, peut-être de bifurquer à l'avance pour attaquer aussi du Nord. Les lignes bleues sur la carte ci-dessous montrent les invasions terrestres:



  

La FRANCE participe à l'invasion



Dans ces dernières 24 heures, la France - qui s’oppose à l'intervention de la Russie en Syrie - a soudainement ordonné à son seul porte-avions, le Charles de Gaulle et à son groupe de combat, de quitter «immédiatement» le golfe Persique pour  la Méditerranée orientale. Là où les sous-marins arabo-turcs ont été envoyés pour décapiter la flotte russe.


Cela mettra la puissance navale française en plein centre des combats, assez proche de Lattaquié et de Tartous pour vérifier que les systèmes S-300 et S-400 russes sont éliminés, permettant aux avions Turcs provenant d’Incirlick d’attaquer Damas.

L'objectif américain du "cessez-le feu"



Le but recherché par les Américains est de laisser le temps aux agresseurs pour repositionner et redéployer leurs forces d'une manière qui, d’une part, empêche la Russie d'utiliser des armes nucléaires tactiques et, d’autre part, permet aux agresseurs d’annihiler les défenses russes, ce qui permettrait des frappes mortelles sur Damas et une décapitation rapide de l’Etat syrien.


A moins que les Russes, qui ont agi de bonne foi et ardeur à la recherche de solutions à la crise syrienne, n’arrivent à se préparer rapidement à ce nouveau plan, car sinon ils seront totalement dépassés car ils ne pourraient pas utiliser les armes nucléaires. La Russie perdra la Syrie et sera humilié sur la scène internationale pour longtemps.


Peut-être aussi que la Russie est déjà prête à réagir en coulant les sous-marins turcs et arabes dès la première torpille, et qu’elle a pris d'autres mesures  pour protéger ses systèmes de missiles anti-aériens S-300 et S-400 pour éviter un trou béant, ou peut-être que des troupes russes passeront en Turquie à travers la Géorgie et l’Arménie, afin de faire dérailler les Turcs.

Source : https://www.superstation95.com/index.php/world/930

VOIR AUSSI :

Pour la Turquie, les "carottes sont-elles cuites"  ?

[1]  SYRIE. Plans "d'attaque nucléaire" par les perdants
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La grogne monte au sein de l'armée turque

Les intentions d'Ankara de lancer une opération au sol en Syrie buttent contre une vive opposition au sein du commandement suprême des forces armées du pays, assure l'ex-chef du bureau de renseignement de l'état-major général turc Ismail Hakki Pekin.
Le volet syrien de la politique étrangère d'Ankara, notamment les intentions des autorités turques de lancer une opération au sol cpntre la Syrie, génèrent un vif mécontentement au sein du commandement suprême des Forces armées turques, détail caché à l'opinion publique turque, a déclaré dans une interview à l'agence Sputnik l'ex-chef du bureau de renseignement de l'état-major général turc.
Les décisions d'Ankara reposent sur son aspiration à renverser le président syrien Bachar el-Assad et à installer un gouvernement islamiste wahhabite à la tête du pays. Pourtant, les Forces armées turques ne font qu'exécuter les ordres, estime l'interlocuteur de l'agence:
Le président turc Recep Tayyip Erdogan"Je suis persuadé que les Forces armées turques ne partagent pas les aspirations d'Ankara au sujet de la Syrie. Bien évidemment, elles sont obligées d'exécuter les ordres qu'elles reçoivent. Toutefois, je peux dire avec confiance que les forces armées du pays n'auraient jamais soutenu l'idée de mener une opération armée contre un pays voisin".

M.Pekin a en outre souligné que, de l'extérieur, il pouvait sembler qu'au sein de l'armée turque il n'existait aucune opposition au gouvernement. Or, ceci n'est pas le cas: "Une telle opposition existe-t-elle? Bien évidemment, oui. Car on comprend qu'en fait le renversement d'Assad ne règlera pas le problème. Bien au contraire, ceci risque d'engendrer une instabilité encore plus sérieuse et durable dans la région. En effet, la consolidation des autorités syriennes et de leurs positions dans l'ensemble du pays ainsi que l'instauration d'un contrôle efficace et de la sécurité à la frontière sont dans les intérêts de la Turquie. C'est ce qui peut aider la Turquie à renforcer sa propre sécurité. Je suis persuadé que le commandement des Forces armées turques avancent des suggestions appropriées et discutent à ce sujet avec les autorités turques", a-t-il expliqué.
Et d'ajouter qu'une opposition existait bel et bien au sein de l'armée turque: "Nombreux sont ceux qui comprennent qu'au lieu de s'engager dans une guerre inutile, coûteuse et durable, il vaut mieux consolider le régime syrien et repousser les opérations armées loin des frontières turques".
Selon M.Pekin, l'intervention turque à Afrin ou à Azaz (nord de la Syrie) risque d'être lourde de conséquences: "La moindre progression à l'intérieur du territoire syrien peut nous coûter un affrontement avec la Russie. Même une opération au sol de petite envergure enfoncera définitivement la Turquie dans une impasse. Pourtant, il existe des indices attestant qu'une opération de ce type est en train d'être préparée. Je pense que si la Turquie s'y décide et entreprend une irruption en Syrie, les conséquences seront irréversibles", a conclu Ismail Hakki Pekin.

Source : http://fr.sputniknews.com/international/20160224/1022032219/turquie-syrie-intervention.html#ixzz41AOacipP



L’Arabie Saoudite sur le bord de la désintégration


Le chaos, que ses auteurs diaboliques ont apporté à un certain nombre de pays arabes, appelé  cyniquement «le printemps arabe», démontre que le processus n'a pas été achevé, mais d'autres pays du Moyen-Orient tomberont sous sa meule sanglante.



Jusqu'à présent, le peuple syrien a vécu l’enfer à se battre avec d'innombrables mercenaires, des ex taulards et délinquants envoyés en Syrie par des gouvernements complices de la racaille islamiste (comme en Tunisie)  et de défendre leur droit à vivre et à résoudre leurs propres problèmes sur leur propre sol, le sol syrien. Le pays est divisé en deux parties, de nombreuses villes ont été détruites, plus de 300.000 Syriens ont été tués, plusieurs millions ont quitté leur patrie et sont demandeurs d'asile dans d'autres pays.

Mais les dirigeants wahhabites de Riyad ne sont toujours pas satisfaits avec cela, et leur tâche est d'établir leur propre régime de Damas, comme ils l’ont fait à Tunis et à Manama, qui leur serait obéissant au doigt et à l’œil, peu importe si la Syrie continue d'exister en tant qu’État unique ou est divisé en plusieurs émirats croupions.


À cette période très compliquée de son existence, peut-être la plus dangereuse depuis le moment où l'Arabie saoudite a été créée par Abdulaziz ibn Abdul Rahman ibn Faisal Al Saud (Ibn Saoud), ses dirigeants actuels ne présentent aucune compétence, aucune clairvoyance politique. Ils font tout leur possible pour que cette monarchie artificielle devienne une collection de mini états.
Évidemment, en raison de l'esprit faible et de la vieillesse, le roi saoudien Salman ibn Abdulaziz Al Saud et son fils Mohammad bin Salman Al Saud, le plus jeune ministre de la Défense dans le monde, se sont impliqués dans trois guerres simultanément ou, comme l'on peut dire, ont commencé une guerre sur trois fronts.
Or, si l'on regarde l'histoire de l'Europe, on voit qu’un État peut réussir s’il ne mène qu’une guerre à la fois,  et il qu’il est certain de perdre s’il mène une guerre sur deux fronts, ou bien s’il mène plusieurs guerres à la fois.
- En 1870-1871, la Prusse (Allemagne) seule a pu écraser la France et lui imposer lourde indemnité de guerre, car elle n’a mené qu’une guerre sur un seul front.
- Par contre, au cours de la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne unifiée a entrepris des actions militaires sur deux fronts et a été largement battue dans les deux guerres, avec les conséquences de ces pertes visibles à ce jour : l’Allemagne est toujours un pays occupé par les USA, et ne peut bouger le petit doigt sans l’autorisation de l’Oncle Sam. Ce qui explique le comportement absolument stupéfiant de la chancelière allemande sur différents sujets.

Mais il semble que l'Europe est trop loin de l'Arabie Saoudite, et que les actuels dirigeants saoudiens ne connaissent pas les rudiments de l'histoire. Sans surprise, de ce fait même, ils ont impliqué leur royaume de carton simultanément dans trois guerres compliquées et cruelles, alors même que l’armée saoudienne n’a strictement aucune expérience militaire des guerres modernes, malgré les milliards de dollars dépensés en achats de quincaillerie inutile.
- La première guerre est, bien sûr, le conflit syrien, qui a eu lieu et est continuellement fomentée par les Saoudiens, qui ont dépensé des milliards de dollars dans la création et le financement généreux de groupes terroristes tels que l'État islamique, Jabhat al-Nosra , al-Qaïda, etc.
- Le second front Arabie Saoudite comprend les actions militaires infructueuses au Yémen où rebelles aux pieds nus, lesHouthis, ont non seulement mis en place une résistance adéquate aux Saoudiens et à leur autre « coalition de chameliers » , mais infligent également des dégâts importants aux Saoudiens. Ceci étant, ces rebelles sont actuellement simplement armés de fusils, qu’en sera-t-il le jour où l’Iran leur fournira des armes lourdes modernes ?
Houthis au Yémen de défense contre les envahisseurs saoudiens
Dans ces circonstances, le Yémen battra l’Arabie et sa coalition de « béni oui-oui » et récupèrera certainement ses territoires qui lui ont été arrachés par la force, comme Najran, Jizan et Ha'il. Par conséquent, toute la partie sud de l'Arabie saoudite moderne redeviendra yéménite, tout comme dans les temps anciens, ce qui pourrait servir de catalyseur pour la désintégration de tout le royaume.
- Le troisième front, sur lequel les Saoudiens combattent sans succès, est la calamiteuse tactique de la baisse des prix du pétrole. Dans ce cas, les dirigeants de Riyad aveuglés par leur richesse et qui cherchent à prendre le contrôle de l'ensemble du marché mondial, ont décidé de chasser les grands pays producteurs de pétrole comme les États-Unis, la Russie, l'Iran, le Venezuela, le Nigeria, la Norvège du marché. Comme le temps passe et que les concurrents ne quittent pas le marché du pétrole, le monde est en train de devenir habitués à des prix bas. Hier, le roi d'Arabie a refusé de parler au téléphone à Obama qui l'appelait pour lui expliquer le contenu de l'accord russo-américain de cessez le feu en Syrie. La colère qui existe entre le président Obama et le roi Salman, tourne autour des contributions de l'Arabie saoudite à l'effondrement de l'industrie pétrolière des États-Unis, qui en 2015, avait coûté les emplois de près de 300.000 Américains (et plus attendus en 2016). Cette semaine les Saoudiens ont répliqué que, non seulement ils ne vont pas arrêter d'inonder le monde avec du pétrole pas cher, mais en plus, ils ont publié un avertissement à leurs homologues américains disant " soit vous réduisez vos coûts, soit vous faites faillite".

Combinés, ces trois fronts ont porté un coup sévère aux finances de l'Arabie Saoudite. Maintenant son économie commence à éprouver des difficultés causées par la faiblesse des prix, les dépenses énormes de la guerre en Syrie et au Yémen et les dépenses de soutien de grandes prestations sociales et les subventions.

Il est possible que Washington ait délibérément attiré les Saoudiens dans toutes sortes d'aventures afin de précipiter la chute. Il y a plus d’un milliard de dollars de fonds publics Saoudiens stockées dans les banques américaines, plus environ demi-milliard de dollars de dépôts privés. Si l'Arabie Saoudite tombe en lambeaux, il sera impossible aux ressortissants saoudiens de récupérer cet argent : d’où un méga bénéfice pour Washington.
Les personnes qui prendront la succession des rois fainéants saoudiens seront tellement reconnaissants aux États-Unis, qu’ils ne penseront même pas à réclamer cet argent.
Au-delà de tout doute, les nouvelles aventures externes et internes mal conçues, où les autorités ont recours à la répression et à de nombreuses exécutions, afin de calmer les gens, ne servent qu'à attirer le résultat historique et calamiteux du «printemps arabe» dans la péninsule arabique. Les Occidentaux installeront aux commandes d’autres harkis islamistes, dont le rôle ne sera pas très différent de celui assigné naguère aux rois saoudiens : la protection US contre le pétrole. Jusqu’au prochain Printemps Arabe, dans dix, ou vingt ans, si les USA et Israël existent encore.
 

Hannibal GENSERIC