samedi 7 septembre 2013

Tunisie : des Ministres « tête de nœud »

Dans notre série de têtes de nœud islamistes, voici l'un des meilleurs représentants de ces ministres brillants par leur incompétence tout aussi flagrante que leur ignorance. Surnommé "Bac moins 6", cet ex footballeur s'avère être un dangereux intégriste.


Tarek Dhiab, encore un meurtrier tacle par derrière !

« Frères ennemis » ou « adversaires acharnés », Tarek Dhiab, Ministre de la Jeunesse et des Sports, et Wadii Jerai, président de la FTF, continuent à se donner en spectacle. Voici que l’ex ballon d’or décoche un nouveau tir en demandant, dans une boutade lourde de sens, au judoka tunisien Faycel Jaballah, fraichement sacré médaille de bronze à la dernière coupe du monde, d’administrer un coup (dont il a certainement le secret) à Wadii Jerai pour le faire taire pendant quatre ans. Humour noir ou appel au meurtre ?!

wadii Jerai Vs tarek DhiebD’ailleurs, Tarek Dhiab n’est pas à son premier coup. Depuis son investiture, il a collectionné des bourdes. Comme la plupart de ses collègues nahdhaouis, il brille surtout par son niveau intellectuel proche du zéro pointé. Comme eux, il multiplie les hors-jeu politiques et les passes à l’adversaire. Dans la surface de réparation, ses quelques « balles en cloche » médiatiques fusent comme une incitation à la violence. N’a-t-il pas recommandé de fouetter les désobéissants, « العصا لمن عصى » ? N’a-t-il pas suscité une énième polémique en prônant «l’ablation de la main» pour sanctionner les voleurs, conformément à la chariâa islamique, façon wahhabite ? Le Ministre de la Jeunesse et des Sports ne fait rien pour la Jeunesse ni pour le Sport. Il s’entête à jongler sur la corde raide de la violence, sans que ses mentors ne daignent lui adresser le moindre carton jaune. Match truqué dès le premier sifflet.
En demandant au judoka tunisien de clouer le bec et de casser les reins à Wadii Jerai, n’est-il pas permis de conclure que l’ex N° 10 accuse une conception médiévale des arts martiaux. D’ailleurs, pourquoi Tarek Dhiab adore emprunter les terrains glissants et monter en première ligne pour faire l’apologie de la violence et choisir ses cibles et ses victimes. Avec de tels propos délétères, voire irresponsables, la hache de guerre toujours à la main, Tarek Dhiab n’est-il pas conscient qu’il pourrit davantage un paysage sportif tunisien déjà malsain et non moins corrompu ? Ses « reprises de volée » qu’il croit en pleine lucarne ratent lamentablement le coche et ternissent encore plus l’image de son équipe, à savoir le team gouvernemental, qui n’en a guère besoin.
D’aucuns ont invoqué l’inexpérience politique du ministre pour justifier ses sorties de route et ses débordements à l’aile droite. Là il ne s’agit pas d’expérience mais de bon sens social et de culture citoyenne, voire même de respect des institutions.
L’ignorance est un naufrage dit-on !
 http://www.tunisienumerique.com/tunisie-tarek-dhiab-encore-un-meurtrier-tacle-par-derriere/191763



Tarak Dhiab essaie  de corrompre l’arbitre Coulibaly
Le ministre des Sports est accusé d’être l’instigateur d’une tentative de corruption envers Kouman Coulibaly, l’arbitre qui doit officier lors du barrage aller au Mondial 2014 entre la Tunisie et le Cameroun, le dimanche 13 octobre. Des accusations portées par le président de la Ligue de Sfax, Moez Mestiri, qui a déclaré sur les ondes de ShemsFM qu’il a été contacté par Mohamed Hayatou, le joueur camerounais d’Al Ittihad Tripoli, qui lui a confié avoir été approché par le ministre des Sports et son entourage.
Faire éliminer la Tunisie pour faire démissionner la FTF !
L’objectif de cette approche est simple : arriver à entrer en contact avec l’arbitre du match, afin de le convaincre de faire gagner le Cameroun et ainsi pousser les Aigles de Carthage vers l’élimination. Une élimination qui pourrait précipiter la démission de membres de la fédération et amener de nouvelles élections au sein de l’instance. En somme, à défaut de ne pas avoir été entendu par la FIFA, utiliser des moyens illicites pour arriver à ses fins : voir la FTF être dissolue.

Décidément, ces islamistes au pouvoir n’ont aucune fibre nationale tunisienne : 
  • vente par de pans entiers de l’économie nationale au Qatar ; 
  • confiscation par un précédent ministre des millions de dollars d’aide chinoise (destinée au pays) pour son propre compte, 
  • lequel ministre « discute » avec sa cousine, la nuit dans un hôtel de luxe, aux frais du contribuable ; 
  • lequel ministre effectuait plusieurs voyages par mois, Tunis – Doha – Tunis, pour aller tranquilliser sa femme et ses filles qui résident là-bas. 
  • Ce ministre, est, paraît-il, le gendre parfait d’un homme plus que parfait : un grand chef islamiste, respectueux d’Allah et de son Prophète ; mais considérant les Tunisiens comme des moins que rien, n'ayant pas plus de valeur que des crottes de chamelle qatarie. 
 Mais , comme on dit, Allah Ghaleb ! C'est la volonté du Très Haut !
 "Qui chevauche un âne doit supporter ses pets " dit un proverbe tunisien. Nous avons voté pour des bourricots, nous en subissons les odeurs fétides.

 Nouveau scandale pour Sihem Badi qui échappe toujours à la justice

La ministre de la Femme et de la Famille Sihem Badi, maintes fois dénoncée et poursuivie dans de sombres affaires étrangement similaires à celles appliquées dans le temps de Ben Ali mais jamais jugée ou condamnée fait l'objet une nouvelle fois d'un scandale révélé par Dalenda Larguèche, enseignante universitaire d'Histoire contemporaine à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de La Manouba, ce mercredi 11 septembre.

La ministre de la Femme et de la Famille Sihem Badi, fait l'objet, une nouvelle fois, d'un scandale qui concerne le remplacement d'un projet initialement destiné pour la création d'un centre pour femmes battues par une association religieuse (Tunisia Charity), l'auteur du projet n'étant autre qu'Abdelmonêm Daïmi le frère du secrétaire général du parti CPR, Imed Daïmi.
Cette sombre histoire de substitution par la ministre de la Femme d'un centre chargé d'assister les femmes battues, auquel elle ne semble pas accorder l’importance qu’il mérite, par une association propagatrice d'idées religieuses, a été révélée par Dalenda Larguèche, enseignante universitaire d'Histoire contemporaine à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de La Manouba, ce mercredi 11 septembre.
Contactée par Business News, Dalenda Larguèche confirme la véracité de ce qu'elle rapporte tout en insistant sur le fait que si elle a révélé au grand jour son limogeage et ce scandale, ce n'est pas par vengeance ou pour servir ses intérêts personnels mais "pour que l'opinion publique ne soit pas trompée par de fausses informations". Car, souligne-t-elle, "l'objectif de ce gouvernement est d'écarter les compétences, de faire taire toutes les voix modernistes, progressistes, démocrates, de les museler, afin de pouvoir s'accaparer définitivement les institutions du pays et d’avoir la mainmise sur la Tunisie".
Ainsi rien qu’au cours de ce mois de septembre 2013, la ministre de la Femme ne s'est pas contentée de limoger la directrice générale du Credif pour "ses compétences et son professionnalisme" mais a également trouvé le moyen de combiner plaisir et devoir. Le plaisir de rendre service à un collègue et le devoir de veiller à la bonne propagation de l'idéologie religieuse en octroyant des projets à des associations, telle que celle du frère d’Imed Daïmi par exemple. Peu importe le centre pour femmes battues, il se fera peut-être dans un futur proche, si Dieu le veut!

D'ailleurs, Dalenda Larguech ne semble pas avoir tort d'affirmer que "le ministère de la Femme fonctionne toujours selon les méthodes de Ben Ali" puisque Sihem Badi n'en est pas à son premier scandale.

En avril dernier, la ministre de la Femme Sihem Badi n'a-t-elle pas envoyé sa sœur Souhir, ainsi que son chargé de mission Maher Souilem à une mission non seulement officielle mais de surcroît en réponse à une invitation faite par l’Organisation de la Femme Arabe (OFA) que préside Wadouda Badrane, une des amies de Leïla Ben Ali. Une coopération que Ben Ali et son épouse auraient sans aucun doute approuvée puisque Wadouda Badrane a été décorée, à plusieurs reprises, pour services rendus sous l'ancien régime.
Ceci dit, la question qui se pose c'est comment se fait-il que Sihem Badi, ministre sous un gouvernement "légitime", post-révolutionnaire et membre du CPR, un parti qui n'a eu de cesse jusqu'aujourd'hui d'exiger l'instauration d'une loi d'immunisation de la révolution pour mettre hors d'état de nuire les "sbires" de Ben Ali, traite-t-elle avec les "amis" et fidèles serviteurs de l'ancien régime?
Outre cette aberration, notons au passage que Souhir Badi, la sœur de la ministre envoyée en mission officielle, ne travaille aucunement au ministère de la Femme.
Plus encore, le budget détaillé du ministère de la Femme, pour l’année 2013, a révélé que ledit département a également alloué la somme, relativement importante, de 116.000 dinars à l’OFA pour la participation de Souhir Badi et de Maher Souilem à des stages à l’étranger.
Comble de l'ironie, Lilia Laâbidi, l'ancienne ministre de la Femme, sous le gouvernement Béji Caïd Essebsi, celui que le parti auquel appartient Sihem Badi ne rate pas l'occasion de qualifier de "RCDiste", avait refusé de payer la cotisation 2012 de la Tunisie à cette même organisation parce qu’elle a jugé qu’"il faut couper avec ce type d’organisations, notamment celles qui glorifiaient et encensaient l’ancienne première dame de Tunisie, en contrepartie de budgets faramineux".
Le feuilleton de la ministre des Affaires de la femme et de la Famille est encore plus intrigant puisque Sihem Badi a également fait l'objet d'autres affaires suspectes notamment celle relative à sa surconsommation en carburant qui n’est pas cohérente avec la consommation de son véhicule. Affaire pour laquelle Sihem Badi, son chauffeur et le directeur financier au ministère des Affaires de la femme et de la famille ont fait l'objet d'une plainte pour malversation et mauvaise gestion des deniers publics. Une plainte portée par le Collectif des 25, composé d’avocats et devenu spécialiste dans les plaintes pour corruption contre les symboles de l’ancien régime.
Pour toute réponse à ces pratiques, Mme Badi a déclaré : «cela confirme que je suis parmi les ministres qui se déplacent et parcourent le pays du nord au sud et de l’est à l’ouest pour inspecter les institutions et discuter avec les femmes et les vieillards, notamment ceux des régions défavorisées». Et ce, malgré le fait que des documents officiels aient révélé qu'elle a utilisé les quantités surréalistes de 360 litres d'essence pour aller à Sfax 2 fois, 160 litres pour un aller-retour au Kef et 240 litres pour un aller-retour à Tozeur.
Le même collectif a également poursuivi la ministre de la femme pour abus de pouvoir et détournements de biens publics, se basant sur la loi 96 du Code pénal, concernant le "recrutement sur la base de complaisance, d'une personne n’ayant pas les compétences requises".

Pour conclure, nous nous interrogeons comment la ministre de la Femme peut continuer à gérer les affaires du département selon les mêmes procédés qu'elle semble avoir calqués sur ceux utilisés sous l’ère Ben Ali, puisqu'après tant de plaintes déposées contre elle et une motion pour destitution introduite contre elle à l’ANC, aucune date de procès n'a été fixée et aucune mesure n'a été prise ?! Ainsi, ce nouveau scandale révélé par Dalenda Larguèche, sera-t-il le détonateur qui fera sauter cette bombe du 11 septembre made in Tunisia? Affaire à suivre...
http://www.businessnews.com.tn/tunisie-nouveau-scandale-pour-sihem-badi-qui-echappe-toujours-a-la-justice,519,40744,3
Inès Chaïeb